Transports en Meurthe-et-Moselle

Transports en Meurthe-et-Moselle
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 132 km[1] A4 A30 A31 A33 A313 A330
Routes nationales 130 km[1] N 4 N 52 N 57 N 59
R.D. et V.C. 8 095 km[1]
Autocars interurbains Fluo Grand Est
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Nancy, Pont-à-Mousson, Lunéville, Longwy
Services voyageurs TER Fluo (TER Grand Est), TGV inOui, RE (CFL)
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Nancy
Transport aérien
Aéroports Nancy-Essey
À proximité : Metz-Nancy-Lorraine
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun Stan (Nancy), Sub (grande couronne de Nancy), Le SIT (Pompey), T'MM (Neuves-Maisons), CCPSV (Dombasle-sur-Meurthe), Lunéo (Lunéville), Colibri (Toul), Le Bus (Pont-à-Mousson), Le Fil (Briey), TGL (Longwy)

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Les transports dans le département français de Meurthe-et-Moselle présentent des caractéristiques assez différentes selon les territoires qui composent ce département à la forme allongée.

Les transports sont denses autour de Nancy, préfecture et ville principale de Meurthe-et-Moselle, dont l'histoire est marquée par sa rivalité avec la préfecture mosellane, Metz : si les axes ferroviaires et routiers historiques reliant Paris à Strasbourg passent par Nancy, l'autoroute A4 lui a préféré Metz, et la LGV Est européenne passe entre les deux villes, quoique Metz soit aujourd'hui plus proche de Paris et de la gare de Lorraine TGV que Nancy. Le sillon mosellan qui relie les deux agglomérations reste toutefois l'axe majeur des transports en Lorraine.

Le nord du département, aux nombreuses villes petites et moyennes nées de l'activité sidérurgique, possédait un dense réseau ferroviaire. Les infrastructures se développent aujourd'hui vers la Belgique et le Luxembourg voisins, qui emploient une part importante de la population de ce territoire.

Les franges sud et est du département, en revanche, apparaissant comme moins bien desservies, malgré la mise à 2x2 voies de plusieurs routes nationales et l'électrification des lignes ferroviaires vosgiennes en 2007.

Transport routier

L'autoroute A33 à Laxou près de Nancy.

Infrastructures routières

Les deux axes majeurs du département sont l'autoroute A31, qui parcourt le sillon mosellan (Pont-à-Mousson, Nancy, Toul) et connecte le département à Metz, au Luxembourg et à la vallée du Rhône, et la route nationale 4 (2x2 voies qui porte le nom d'autoroute A33 sur 27 kilomètres), qui relie Saint-Dizier et Paris à Strasbourg via Toul, Nancy et Lunéville. Ces deux axes, qui possèdent un tronc commun entre Toul et Nancy, sont non-concédées et gratuites, sauf l'A31 au sud de Toul. L'A31 est entre Metz et Nancy l'une des autoroutes à 2x2 voies les plus fréquentées de France, avec plus de 83 000 véhicules/jour sur sa section meurthe-et-mosellane la plus chargée[2].

Dans le nord du département, l'autoroute A4 traverse brièvement le département entre Jarny et Briey. L'autoroute A30 et son prolongement la RN 52 connectent Longwy à Metz et à la Belgique.

Dans le sud du département, les routes nationales RN 57 et RN 59, qui relient Nancy aux Vosges, ont été mises à 2x2 voies.

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Principales agglomérations desservies dans le département Fin Remarques
Autoroute A4 Paris-Porte de Bercy Jarny, Briey Strasbourg Autoroute concédée et payante à 2x2 voies.
Autoroute A30 Autoroute A31 à Richemont Villerupt Route nationale 52 à Crusnes, vers la Belgique Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies.
Autoroute A31 Frontière luxembourgeoise vers Luxembourg Pont-à-Mousson, Dieulouard, Pompey, Nancy, Toul, Colombey-les-Belles Autoroute A6 à Beaune Autoroute à 2x2 voies dans le département, non-concédée et gratuite au nord de Toul, concédée et payante au sud vers la Bourgogne.
Autoroute A33 Autoroute A31 à Laxou près de Nancy Nancy, Dombasle-sur-Meurthe Route nationale 4 à Hudiviller, vers Lunéville et Strasbourg Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies.
Autoroute A313 Autoroute A31 à Atton Pont-à-Mousson Courte antenne de l'A31 vers Pont-à-Mousson depuis le sud, non-concédée et gratuite.
Autoroute A330 Nancy Route nationale 57 à Flavigny-sur-Moselle, vers Épinal et Besançon Courte autoroute à 2x2 voies, non-concédée et gratuite, qui constitue l'amorce de la RN 57.
Route nationale 3 (avant les années 1970) Paris-Porte de Pantin Mars-la-Tour Frontière allemande vers Sarrebruck Route d'Allemagne, dont l'itinéraire dans le département a été modifié dans les années 1970 (voir ci-dessous). L'ancien itinéraire a été déclassé en RD 903.
Route nationale 3 (des années 1970 à 2006) Paris-Porte de Pantin Jarny Frontière allemande vers Sarrebruck Nouvel itinéraire à partir des années 1970, doublé par l'autoroute A4 et déclassé en 2006 en RD 603 dans le département.
Route nationale 4 Francilienne à Pontault-Combault
(originellement : Paris-Porte de Bercy)
Toul, (Nancy), Dombasle-sur-Meurthe, Lunéville, Blâmont Autoroute A4 à Phalsbourg
(originellement : frontière allemande à Strasbourg)
Entièrement aménagée en voie rapide à 2x2 voies dans le département. De Toul à Hudiviller, la RN 4 s'interrompt pour laisser place aux autoroutes A31 et A33, gratuites et qui avaient été originellement construites comme déviations de la RN 4.
Route nationale 18 Étain
(originellement : Verdun)
Longwy
(originellement : frontière belge vers Aubange)
Déclassée dans les années 1970 en RD 918 au-delà de Longwy, et déclassée en 2006 en RD 618 entre la Meuse et Longwy.
Route nationale 43 Sainte-Ruffine (Metz) Briey, Longuyon Calais Déclassée en 2006 en RD 643 dans le département. Avant les années 1970, les tronçons Sainte-Ruffine - Briey et Mainville - Longuyon portaient le nom de RN 381, le tronçon Briey - Mainville portait le nom de RN 52BIS et le tronçon Longuyon - Montmédy portait le nom de RN 47.
Route nationale 47 Longwé (Vouziers) Longuyon Le tronçon situé dans le département a été renommé RN 47 dans les années 1970 puis déclassé en RD 643 en 2006.
Route nationale 52 Autoroute A4 à Marange-Silvange
(avant 2006 : Metz
et avant les années 1970 : Uckange)
Villerupt, Longwy Frontière belge vers Arlon Presque entièrement aménagée à 2x2 oies dans le département. La RN 52 s'interrompt sur une vingtaine de kilomètres, principalement en Moselle, pour laisser place à l'autoroute A30, gratuite.
Route nationale 52A Longwy Frontière luxembourgeoise vers Pétange Déclassée en RD 918A.
Route nationale 52BIS Villers-la-Montagne Briey, Jarny, Onville, Pagny-sur-Moselle Pont-à-Mousson Déclassée dans les années 1970 en RD 952, sauf le tronçon de Mainville à Jarny renommé RN 43 (au nord de Briey) et RN 103 (au sud de Briey).
Route nationale 57 Autoroute A330 à Flavigny-sur-Moselle près de Nancy
(originellement : Metz)
Originellement : Pont-à-Mousson, Dieulouard, Pompey, Nancy, Ludres, Bayon Frontière suisse vers Lausanne
(avant les années 1970 : Besançon)
Aménagée à 2x2 voies entre l'A330 et les Vosges.
Au nord de Flavigny-sur-Moselle, la RN 57, doublée par des autoroutes gratuites, a été déclassée en RD 657 (entre Metz et Nancy) et en RD 570 (au sud de Nancy).
Route nationale 58 Pont-à-Mousson Flirey Route nationale 4 à Saulx-en-Barrois Déclassée dans les années 1970 en RD 958.
Route nationale 59 Route nationale 4 à Moncel-lès-Lunéville
(originellement : Lunéville)
Lunéville, Baccarat Sélestat Aménagée à 2x2 voies dans le département. Une courte section a été déclassée en RD 590 entre Lunéville et la RN 333.
Route nationale 60 Châteauneuf-sur-Loire (vers Orléans) Blénod-lès-Toul Toul Déclassée dans les années 1970 en RD 960 dans le département.
Route nationale 74 De 1972 à 2006 : Route nationale 6 à Corpeau (entre Beaune et Châlon-sur-Saône)
Avant 1972 : Paray-le-Monial
Colombey-les-Belles, Neuves-Maisons (avant 1972) ou Toul (après 1972), Nancy, Champenoux De 1972 à 2006 : Sarreguemines
Avant 1972 : frontière allemande vers Deux-Ponts
Déviée en 1972 par Toul : l'ancien itinéraire a été déclassé en RD 974 entre Colombey-les-Belles et Nnacy. L'ensemble de la RN 74 a été déclassé en 2006 en RD 674.
Route nationale 103 Conflans-en-Jarnisy (Jarny) Briey Nouvelle numérotation de ce tronçon de la RN 52BIS à partir des années 1970. Déclassée en 2006 en RD 613.
Route nationale 333 Autoroute A33 à Hudiviller près de Dombasle-sur-Meurthe Lunéville Route nationale 4 à Gogney près de Blâmont Nom porté jusqu'en 2009 par la voie rapide à 2x2 voies doublant la RN 4 entre Hudiviller et Gogney, intégrée depuis à la RN 4.
Route nationale 381 Douzy (Charleville-Mézières) Longuyon, Briey Sainte-Ruffine (Metz) Renommée RN 43 dans les années 1970, puis déclassée en 2006 en RD 643 dans le département.
Route nationale 390 Étain Jarny Route nationale 3 à Gravelotte (vers Metz) Itinéraire repris par la RN 3 dans les années 1970 puis déclassé en 2006 en RD 603.
Route nationale 392 Strasbourg Badonviller Route nationale 4 à Ogéviller Déclassée dans les années 1970 en RD 992.
Route nationale 393 Route nationale 392 au col du Donon Cirey-sur-Vezouze Route nationale 4 à Blâmont Déclassée en 1972 en RD 993.
Route nationale 401 Saint-Dizier Chambley-Bussières (vers Metz) Déclassée dans les années 1970 en RD 901.
Route nationale 404 Route nationale 3 à Manheulles Essey-et-Maizerais, Toul, Vézelise Route nationale 57 à Gripport Déclassée dans les années 1970 en RD 904.
Route nationale 406 Étain Briey, Audun-le-Roman Frontière luxembourgeoise vers Esch-sur-Alzette Déclassée en 1972 en RD 906.
Route nationale 407 Saint-Mihiel Domèvre-en-Haye Route nationale 57 à Marbache Déclassée dans les années 1970 en RD 907.
Route nationale 408 Étain Toul Déclassée dans les années 1970 en RD 908.
Route nationale 409 Toul Neuves-Maisons Déclassée dans les années 1970 en RD 909.
Route nationale 410 Pont-à-Mousson Bitche Déclassée en 1972 en RD 910.
Route nationale 411 Dieulouard Toul Déclassée en 2006 en RD 611.
Route nationale 413 Metz Nomeny, Nancy, Ceintrey Mirecourt Déclassée en 1972 en RD 913.
Route nationale 414 Route nationale 55 à Moyenvic Einville-au-Jard, Lunéville, Gerbéviller Rambervillers Déclassée en 1972 en RD 914.
Route nationale 435 Route nationale 4 à Domèvre-sur-Vezouze Baccarat Rambervillers Déclassée dans les années 1970 en RD 935.
 

Transport collectif de voyageurs

Article détaillé : Fluo Grand Est.

La Meurthe-et-Moselle est desservi par le réseau régional de transport routier Fluo Grand Est.

Covoiturage et autopartage

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Transport ferroviaire

Historique

La gare de Domjevin sur la ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller ou LBB, vers 1911.

Toul, Nancy et Lunéville sont placées sur la grande ligne de Paris à Strasbourg, achevée en 1852, deux ans après l'ouverture de son embranchement de Nancy à Metz. La Compagnie des chemins de fer de l'Est développe un réseau qui s'étend et permet d'atteindre avant 1870 Baccarat, Longuyon et Longwy.

L'annexion allemande de l'Alsace-Moselle en 1871 transforme la position de la Meurthe-et-Moselle sur la carte de France : la Meurthe-et-Moselle est à la fois un cul-de-sac — peu de lignes ferroviaires franchissent la nouvelle frontière — et une possible future ligne de front, vers laquelle se dirigent des lignes de chemins de fer nombreuses et bien équipées pour permettre un acheminement rapide des hommes et du matériel en cas de conflit. Le développement de l'activité industrielle, en particulier dans le nord du département, contribue également au développement du réseau ferroviaire. À la veille de la Première Guerre mondiale, la plupart des lignes du département sont à double voie et le chemin de fer d'intérêt général atteint notamment Audun-le-Roman, Badonviller, Briey, Colombey-les-Belles, Conflans - Jarny, Gerbéviller, Hussigny-Godbrange, Thiaucourt-Regniéville et Vézelise.

Le retour de la Moselle à la France s'accompagne de la création de nouvelles lignes, en particulier la ligne de Lérouville à Metz-Ville destinée à réduire la longueur du trajet entre Paris et Metz, ouverte en 1931. Le réseau ferroviaire du département, à l'activité fret toujours intense, est l'un des premiers à voir apparaître la traction électrique en courant alternatif à fréquence standard, en 1955, sur la ligne de Mohon à Thionville ; en quelques années, la plupart des lignes du département sont électrifiées, sauf au sud de Nancy. Bien que la Meurthe-et-Moselle ait été touchée comme le reste du territoire français par de nombreuses fermetures de lignes à partir des années 1950, son réseau est resté conséquent, grâce à l'activité générée par une population nombreuse et à une activité industrielle qui reste élevée.

En 2007, l'ouverture de la LGV Est européenne met Nancy à 1h30 de Paris, tandis que les lignes vosgiennes vers Épinal et Remiremont et vers Saint-Dié-des-Vosges sont électrifiées pour permettre la circulation de TGV directs vers la capitale.

La Meurthe-et-Moselle a également été desservie par quelques lignes de chemins de fer d’intérêt local, principalement dans le sud-est du département (chemin de fer à écartement standard d'Avricourt à Blâmont et à Cirey dit ABC, chemin de fer à écartement métrique de Lunéville à Blâmont et à Badonviller dit LBB, ligne de Lunéville à Einville à écartement métrique). Une longue ligne à écartement métrique de 42 km reliait par ailleurs Toul à Thiaucourt dans l'ouest du département. Ces lignes ont toutes disparu avant ou pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'exception de l'ABC exploité pour les marchandises jusqu'en 1969.

Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire de la Meurthe et de la Moselle juste avant l'annexion allemande de l'Alsace-Moselle, en 1870.
Le réseau ferroviaire de la Meurthe et de la Moselle juste avant l'annexion allemande de l'Alsace-Moselle, en 1870. 
Le réseau ferroviaire du département à la veille de la Première Guerre mondiale, en 1913.
Le réseau ferroviaire du département à la veille de la Première Guerre mondiale, en 1913. 
Le réseau ferroviaire du département à son apogée en 1939.
Le réseau ferroviaire du département à son apogée en 1939. 
Le réseau ferroviaire du département en 1980.
Le réseau ferroviaire du département en 1980. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire dans les actuels départements de Meurthe-et-Moselle et de la Moselle.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire dans les actuels départements de Meurthe-et-Moselle et de la Moselle. 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

Intérieur du bâtiment voyageurs de la gare de Nancy en 2022.
Article détaillé : TER Grand Est.

La principale gare de voyageurs est celle de Nancy, avec plus de 8 millions de voyageurs, suivie de loin par Pont-à-Mousson, Lunéville et Longwy, avec une fréquentation annuelle entre 500 000 et 1 100 000 voyageurs en 2019[3].

La Meurthe-et-Moselle est principalement desservie par les trains TER Grand Est (ou TER Fluo). L'axe Nancy - Pont-à-Mousson - Metz - Thionville - Luxembourg est l'une des liaisons TER les plus fréquentées de France. D'autres TER permettent entre autres de relier Nancy à Toul et Bar-le-Duc, à Lunéville et Strasbourg, à Dijon, à Longwy ou encore à Épinal.

Depuis son ouverture en 2007, la LGV Est européenne voir circuler la quasi-totalité des trains grandes lignes desservant le département, dont la plupart quittent la ligne à grande vitesse au niveau de Vandières pour circuler ensuite vers Nancy sur la ligne classique provenant de Metz.

Le trafic fret reste important, en particulier dans le nord du département.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Paris à Strasbourg (LGV)
(LGV Est européenne)
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville
(Ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville)
Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Lérouville à Metz-Ville Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Frouard à Novéant Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Longuyon à Onville et Pagny-sur-Moselle Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Mohon à Thionville Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange
  • De Verdun (Meuse) à Conflans - Jarny : voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
  • De Conflans - Jarny à Hagondange : double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Athus) Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs, sauf la section transfrontalière ouverte au seul trafic de fret.
Embranchement de Mont-Saint-Martin à la frontière vers Rodange Courte double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs, qui est la seule à accueillir des trains de voyageurs parmi les deux lignes transfrontalières à Mont-Saint-Martin.
Ligne de Culmont - Chalindrey à Toul Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Blainville - Damelevières à Lure Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Lunéville à Saint-Dié Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
Ligne de Jarville-la-Malgrange à Mirecourt
  • De Jarville-la-Malgrange (Nancy) à Pont-Saint-Vincent : double voie non-électrifiée, ouverte aux trafics fret et voyageurs.
  • De Pont-Saint-Vincent à Vézelise : double voie non-électrifiée, ouverte au seul trafic fret depuis 2016.
  • De Vézelise à Mirecourt : voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic fret depuis 2016.
Ligne de Toul à Rosières-aux-Salines
  • De Toul à Neuves-Maisons : double voie non-électrifiée, non-exploitée.
  • De Neuves-Maisons à Rosières-aux-Salines : double voie non-électrifiée, ouverte au seul trafic fret.
Ligne de Conflans - Jarny à Metz-Ville Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret jusqu'à Batilly, fermée et déclassée au-delà.
Ligne de Barisey-la-Côte à Frenelle-la-Grande - Puzieux Ligne entièrement déclassée, sauf les premiers kilomètres pour la desserte d'une ITE.
Ligne de Champigneulles à Houdemont Ligne créée pour contourner la gare de Nancy-Ville et desservir la gare marchandises de Nnacy-Saint-Georges, fermée à tout trafic et en partie déclassée.
Ligne de Baroncourt à Audun-le-Roman Ligne non-exploitée mais non-déclassée.
Ligne de Valleroy-Moineville à Villerupt-Micheville Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée.
Ligne de Longwy à Villerupt-Micheville Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée.
Ligne de Pompey à Nomeny Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée.
Ligne d'Audun-le-Tiche à Hussigny-Godbrange Ligne entièrement déclassée.
Ligne de Baccarat à Badonviller Ligne entièrement déclassée.
Ligne de Champigneulles à Sarralbe Ligne entièrement déclassée.
Ligne de Mont-sur-Meurthe à Bruyères Ligne entièrement déclassée dans le département.
Ligne de Bayon à Neuves-Maisons Ligne militaire construite pendant la Première Guerre mondiale et déposée dès 1928.
 

Transport fluvial

Article détaillé : Moselle.

La Moselle est canalisée à grand gabarit (classe V CEMT) en aval de Messein et jusqu'au Rhin[4]. Le port de Nancy, dont la principale implantation est à Frouard, est le plus important du département.

Le département est également parcouru par le canal de la Marne au Rhin, son embranchement de Nancy et le canal des Vosges, mais ces canaux, au gabarit Freycinet (classe I CEMT)[4], sont aujourd'hui principalement dédiés à la navigation de plaisance.

Transport aérien

Article détaillé : Aéroport de Metz-Nancy-Lorraine.

Depuis 1991, les agglomérations de Metz et Nancy possèdent un aéroport unique, Metz-Nancy-Lorraine, implanté dans le sud-ouest de la Moselle à quelques kilomètres de la Meurthe-et-Moselle. Cet aéroport propose quelques destinations régulières notamment en Europe du Sud, mais sa fréquentation a baissé à la suite de l'ouverture de la LGV Est européenne. L'aéroport de Nancy-Essey, quant à lui, n'est plus desservi par des vols commerciaux réguliers.

Le département possède sept aérodromes : Chambley-Bussières, Doncourt-lès-Conflans, Longuyon - Villette, Lunéville - Croismare, Nancy - Azelot, Nancy - Malzéville et Villerupt.

Transports en commun urbains et périurbains

Un ancien bus guidé TVR du réseau de Nancy.

La Métropole du Grand Nancy, la communauté de communes du Bassin de Pompey, la communauté de communes Moselle et Madon, la communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois, le Syndicat mixte intercommunal des transports de l'agglomération de Longwy (qui regroupe 24 communes), le Syndicat mixte des transports du bassin de Briey (qui regroupe 66 communes), la communauté de communes Terres Touloises, la communauté de communes du Bassin de Pont-à-Mousson et le Pôle d'équilibre territorial et rural du Pays du Lunévillois (qui regroupe 159 communes) sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].

Les quatre premiers cités ont la particularité d'organiser à la fois leur propre réseau — Stan pour le grand Nancy, Le SIT pour le bassin de Pompey, T'MM pour Moselle et Madon (autour de Neuves-Maisons) et CCPSV pour les pays du Sel et du Vermois (autour de Dombasle) — et un réseau commun dans la région de Nancy, le Sub. Le réseau Stan de la métropole du grand Nancy, le plus développé, exploite une vingtaine de lignes d'autobus, et jusqu'en 2023 un un bus partiellement guidé nommé TVR.

Les autres réseaux du département (Longwy, Lunéville, Toul, Pont-à-Mousson, Briey) sont plus modestes.

Des réseaux de tramway étaient présents à Nancy (ancien tramway de Nancy) jusqu’en 1958 et à Longwy (tramway de Longwy) jusqu’en 1936.

Modes doux

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
  3. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
  4. a et b [PDF] « Les voies navigables des bassins Nord-Est et Rhin », sur VNF.fr, (consulté le ).
  5. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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