Nicolas-Pierre Tiolier
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Naissance | Paris |
---|---|
Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Tiolier (d) |
Nationalité | française |
Activités | Sculpteur, médailleur |
Père | Pierre-Joseph Tiolier |
Mère | Marie-Marguerite Grosos (d) |
Conjoint | Anne-Adélaïde-Sophie Cléret (d) |
Enfants | Pierre-Henri Tiolier (d) Jeanne-Louise Tiolier (d) |
Distinctions | Liste détaillée Premier prix de Rome en gravure () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (- Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () |
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Nicolas-Pierre Tiolier, né à Paris le et mort dans la même ville le [1], est un sculpteur, médailleur et graveur général des monnaies français.
Il est le fils du médailleur Pierre-Joseph Tiolier (1763-1819).
Biographie
Nicolas-Pierre Tiolier obtient le premier prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine avec Le Génie de la gravure présente un cachet à l'Empereur en 1805.
Formé sous le Premier Empire, le 11 septembre 1816, il est nommé graveur général des monnaies[2]. La même année, il devient l'huissier de l'ordre du Saint-Esprit[3]. En 1821, il est anobli par lettres patentes du roi[3]. Il grave en particulier les sceaux de Louis XVIII, Charles X et du Saint-Esprit.
Il est remplacé comme graveur général des monnaies par Jacques-Jean Barre nommé le . Il a légué ses importantes archives au Musée de la Légion d'honneur. Dans sa descendance figure le général de Béville, aide de camp de Napoléon III.
Œuvres
Sculptures
- La Force asservie par l'Amour, 1824, groupe en marbre, parc du château de Compiègne.
Monnaies
- Franc du Royaume de Westphalie : monnaies courantes (de 1 centime à 20 franken) pour le Royaume de Westphalie de Jérôme Bonaparte (1807-1813).
- Pièce de plaisir, 1820, médaille en bronze en hommage à Antoine Roy.
- Pièce de 5 francs à l'effigie de Louis-Philippe Ier, 1830 à 1831, argent[4].
Galerie
- Œuvres de Nicolas-Pierre Tiolier
- La Force asservie par l'Amour (1824), marbre, parc du château de Compiègne.
- Hommage de la Monnaie de Paris à Antoine Roy, ministre des Finances du roi Louis XVIII (1820), médaille en bronze.
Notes et références
- ↑ Archives municipales numérisées de la ville de Paris.
- ↑ Albert Barre, Graveurs Généraux et particuliers des Monnaies de France, Contrôleurs Généraux des Effigies, Noms de quelques graveurs en Médailles de la Renaissance Française, Paris, 1867.
- ↑ a et b lire en ligne
- ↑ (en) L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists, Volume VII, Londres, 1916, p. 99-102.
Liens externes
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