Michel Pilotin


Cet article est une ébauche concernant un écrivain français, la Martinique et la science-fiction.

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Michel Pilotin
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Biographie
Naissance
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Fort-de-FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 65 ans)
Suresnes
Nom de naissance
Michel Luc Pilotin
Pseudonymes
Stephen Spriel, Blaise Bargiac, Louis CapaceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, éditeur, traducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Légitime défense
Le Rayon fantastique
Surréalisme
Parti communiste martiniquaisVoir et modifier les données sur Wikidata

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Michel Pilotin (Fort-de-France, - Suresnes, [1]) est un écrivain, traducteur et directeur de collection français d'origine martiniquaise. Sous le nom de Stephen Spriel, il traduit entre autres de nombreux ouvrages.

Biographie

Encore étudiant, Michel Pilotin fait partie du comité Légitime Défense fondé en 1932, lequel lance en juin, à Paris, une revue-manifeste du même nom, dans la lignée du surréalisme et du marxisme et dont Pilotin cosigne l'avertissement[2].

Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier de guerre[3].

Michel Pilotin travaille ensuite à la traduction du roman de Malcolm Lowry, en collaboration avec ce dernier, alors parisien, et Clarisse Francillon, livre intitulé Au-dessous du volcan, qui paraît au Club français du livre en 1949, traduction signée sous le nom de Stephen Spriel et postfacée par Max-Pol Fouchet[4].

Entré chez Gallimard grâce à Raymond Queneau, il y prépare une collection d'ouvrages de science-fiction, qui débute en janvier 1951, Le Rayon fantastique. Il la codirige, sous le nom de Stephen Spriel, aux côtés de Georges H. Gallet et Pierre-André Gruénais (1919-1993), des éditions Hachette, jusqu'en 1964, y traduisant de nombreux titres[5].

Ami de Boris Vian, il fait partie du « club des Savanturiers », fondé à Paris le , aux côtés de Queneau, Pierre Kast, France Roche et François Chalais ; avec Vian, il cosigne un article-manifeste dans Les Temps modernes, no 72, publié en intitulé « La Science fiction : nouveau genre littéraire »[6],[7].

En 1954, Robert Kanters lance la collection Présence du futur sur une idée de Pilotin[8].

Pilotin meurt en 1972, une nécrologie est publiée dans la revue Galaxie en octobre 1973[9].

Notes et références

  1. Acte de naissance à Fort-de-France, n° 1185, vue 300/452, avec mentions marginales du mariage à Paris 16e en 1950 et du décès à Suresnes en 1972.
  2. « Préface de René Ménil », à la réédition du manifeste en reprint, juillet 1978 — sur Gallica.
  3. Date, lieu de naissance et matricule de Michel Pilotin, in: Liste officielle des prisonniers de guerre français, 5 septembre 1940, sur Gallica.
  4. (BNF 32397053).
  5. Lorris Murail, Les maîtres de la science-fiction, Éditions Bordas, 1993, p. 31.
  6. Philippe Boggio, Boris Vian, Le Livre de poche, 2009, p. 376.
  7. Christophe Claro, « Pilotin, charmeur de volcan : Lowry Story (et autres continents) », in: Le Clavier cannibale, 22 février 2017.
  8. D'après Stan Barets, Le Science-fictionnaire, tome 2, 1994.
  9. « Michel Pilotin (1906-1972) » par Aimé Maury, in: Galaxie no 113, Paris, Opta, octobre 1973, pp. 136-147 — références sur le site NooSFere.

Liens externes

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