Louis II de Flandre

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Louis II de Flandre
Illustration.
Titre
Comte de Flandre, de Nevers et de Rethel

(37 ans, 5 mois et 4 jours)
Prédécesseur Louis Ier et II
Successeur Marguerite III
Comte d'Artois et de Bourgogne

(1 an, 8 mois et 21 jours)
Prédécesseur Marguerite Ire
Successeur Marguerite III
Biographie
Dynastie Maison de Dampierre
Date de naissance
Lieu de naissance Bruges
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Saint-Omer
Père Louis Ier de Flandre
Mère Marguerite Ire de Bourgogne
Conjoint Marguerite de Brabant
Enfants Marguerite III de Flandre

Louis II de Flandre
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Louis II de Flandre, né Louis de Dampierre, dit Louis de Male ou de Maerle, ou Malane (Lodewijk van Male en néerlandais), né au château de Male à Bruges le et décédé à Saint-Omer le est comte de Flandre, de Nevers et de Rethel de 1346 à 1384 ainsi que comte d'Artois et de Bourgogne de 1382 à sa mort. Il est le fils du comte Louis Ier et de la comtesse de Bourgogne et d'Artois Marguerite Ire (13101382), fille cadette du roi de France Philippe V le Long.

Résumé de son principat

Devenu comte après que son père eut été tué à la bataille de Crécy (), il rompit avec sa politique systématiquement pro-française pour adopter une attitude plus proche de ses sujets, louvoyant cyniquement mais lucidement entre les intérêts contradictoires des rois de France et d'Angleterre, alors en guerre ouverte[1]. Il assura à la Flandre, malgré la peste noire (1348), trente ans de paix relative et de retour à la prospérité économique (13491379), longue période encadrée par deux révoltes majeures menées par les tisserands de Gand[1]. Avec l'appui de Marguerite de France, il prépara l'avènement de la maison de Valois-Bourgogne dans le comté de Flandre par ses réformes administratives et par le mariage de sa fille unique Marguerite de Flandre[Note 1] avec Philippe le Hardi[Note 2], permettant ainsi le retour de la Flandre romane au comté[1].

Jeunesse : 1330-1346

Fils de Louis Ier et de Marguerite Ire de Bourgogne, il fut baptisé par l'évêque d'Arras Pierre Roger, futur pape Clément VI. Enfant, on lui fit épouser Marguerite de Brabant pour sceller la réconciliation du duc Jean III de Brabant avec son père. Blessé, mais vivant à l’issue de la bataille de Crécy, où il avait assisté à la mort de son père, Louis de Male fut armé chevalier le jour même par Philippe de Valois, réfugié à Amiens ().

Début de règne : 1346-1349

Dès novembre, le nouveau comte était en Flandre, permettant à la vieille dynastie comtale de renouer avec les Flamands. Mais les Gantois, dominés par la puissante corporation des tisserands, voulaient imposer au comte un mariage anglais, garantie d'un approvisionnement des laines insulaires. Retenu en garde courtoise dans sa capitale, il profita d'une chasse au faucon pour s'enfuir en France, puis au Brabant, et épouser Marguerite de Brabant, fille de l'allié du roi de France (1347). Gand se révolta immédiatement (1347 – 1349).

Mais le mécontentement des petites villes et la volonté de Bruges, Lille et Ypres de disputer son hégémonie à Gand fragilisa la révolte, d'autant que l'épouvantable épidémie de peste noire sévit en Flandre en 1348. Contre toute attente, le comte signa un traité de neutralité avec le roi d'Angleterre (), et appuyé sur les petites villes (Grammont, Termonde, Audenarde) reprit pied victorieusement en Flandre. Les tisserands gantois furent finalement écrasés par les foulons et les autres corporations (goede maandag, mardi ).

Une longue prospérité : 1349-1379

Telle sera la politique du comte : bascule continuelle entre Français et Anglais, visant à assurer la neutralité du comté. Louis de Male s'assura une grande popularité en refusant en 1350 l'hommage au nouveau roi de France Jean II le Bon, réclamant le retour des villes de Flandre wallonne au comté (Lille, Douai, Orchies). Ce qui lui permit de récupérer la suzeraineté directe sur la seigneurie de Termonde.

À la mort du duc Jean III de Brabant, il réclama à ses successeurs Jeanne de Brabant et Wenceslas de Luxembourg les arriérés de paiement de la vente de Malines et le paiement de la dot de sa femme, ce qui lui fut refusé[1]. Louis envahit alors le Brabant, prit Bruxelles (bataille de Scheut, ) et s'empara du duché. Les Brabançons se révoltèrent (24-29 ), mais la stratégie défensive du comte fut alors payante : à la paix d'Ath (), outre le titre de duc de Brabant qu'il conservait à titre viager et honorifique et ses droits à succéder, il reprenait Malines et gagnait Anvers au comté.

L'une des grandes affaires de son règne fut le mariage de sa fille unique et héritière Marguerite[1]. Une intense activité diplomatique y fut consacrée, tant l'héritage était convoité, aussi bien par les Anglais que par les Français. Marguerite fut mariée une première fois à Philippe de Rouvres, fils de la reine de France Jeanne de Boulogne, duc de Bourgogne, comte de Bourgogne et d'Artois (), mariage annonçant le retour de l'Artois dans le giron flamand[1]. La mort du jeune duc (1361) provoqua le retour inopiné de l'Artois, puisque la mère de Louis de Male en héritait elle-même[1]. Dotée de la promesse de deux nouvelles provinces (l'Artois et la Franche-Comté), Marguerite devint une nouvelle fois la cible des prétendants des deux camps. Longtemps favorable au mariage anglais, Louis de Male, grâce à l'appui décisif de sa mère Marguerite de France, opta malgré tout pour lui faire épouser le nouveau duc de Bourgogne Philippe le Hardi, plus jeune frère du roi Charles V, en échange de quoi la Flandre romane (Lille, Douai, Orchies) faisait retour au comté ()[1]. Une vieille revendication flamande était enfin satisfaite. Ce qui n'empêcha pas le comte de continuer une politique indépendante, recevant les alliés d'Édouard III ou prenant parti contre le pape d'Avignon pendant le Grand Schisme, pourtant favori du roi de France[1].

En 1365, à la suite de l'assassinat de Siger II d'Enghien, ses hommes d'armes déferlent sur le Hainaut et défont les troupes d'Albert Ier de Hainaut entre Hoves et Enghien.

Œuvre politique

L'œuvre administrative du comte fut considérable et prépara l'action future des dynastes bourguignons : afin d'équilibrer le pouvoir des villes, il associa aux trois « membres » de Flandre une quatrième entité représentative émanant du Franc de Bruges, la campagne du plat pays environnant le port. Il scinda le Conseil comtal (la Curie) en organes spécialisés (future Chambre du Conseil pour la surveillance des comptes des baillis, Audience du Conseil chargée de la haute juridiction, …), le Conseil se maintenant comme organe des affaires politiques, dissocié de la personne du comte. Un souverain bailli, un receveur général et un procureur général furent également créés. Le comte s'entoura de juristes spécialisés de noblesse récente. Enfin le comte entreprit également une politique de grands travaux, décidant le percement du canal entre Bruges, dont il avait fait sa résidence principale, et la Lys.

Aspects privés

Dans le domaine privé, Louis II de Male agit comme un prince de son temps. Il menait grand train, entretenait un zoo, s'entourait d'une cour de saltimbanques et de bateleurs, organisait des tournois, bref se ruinait en dépenses somptuaires. On lui compta treize bâtards. Toujours à court d'argent, il obérait de plus en plus les villes flamandes, ce qui suscita des mécontentements, notamment à Ypres, Bruges et Gand.

Triste fin de règne : 1379-1384

Ses dernières années furent marquées par le retour sanglants des troubles. Que le révélateur en fût un tournoi de trop dont le paiement avait été réclamé aux Gantois, ou que ceux-ci eussent été irrités par l'autorisation faite aux Brugeois de creuser le canal, la révolte des chaperons blancs (nommés ainsi à cause du signe de ralliement adopté par les Gantois) éclata en 1379 et ne s'acheva qu'après la mort de Louis de Male[1]. Les tisserands reprirent le pouvoir à Gand (), puis dans le reste de la Flandre septentrionale[1]. Le comte se réfugia à Lille, puis à Bruges après la révolte des petits métiers de la ville contre les tisserands () et la victoire de Nevele sur les Gantois (1381)[1]. Il dut son salut à ses qualités de nageur lors d'un épisode digne d'un roman lorsque les Gantois, menés par Philippe van Artevelde, attaquèrent Bruges le jour de la procession du Saint-Sang (bataille de la plaine de Beverhout, le )[1]. Revenu à nouveau à Lille, alors qu'il héritait de sa mère l'Artois (), il fut finalement obligé de faire appel à l'ost royal pour mater la révolte : Charles VI écrasa les révoltés à Westrozebeke ()[1]. Mais le prestige de la victoire revint à Philippe le Hardi, qui commençait dès lors à asseoir définitivement son autorité sur le comté[1].

Louis II mourut le , avant même la soumission complète de Gand ()[1]. Il fut enterré fastueusement avec Marguerite de Brabant (morte en 1380) en l'église Saint-Pierre à Lille par son gendre le [1]. Jan Knibbe a composé une lamentation sur la mort du Comte.

Le tombeau de Louis de Male

Louis de Male fit construire une chapelle à côté de l'église Notre-Dame de Courtrai pour s'y faire enterrer : la chapelle des Comtes. Il n'y sera finalement pas inhumé.

Sa dépouille sera fastueusement mis en terre aux côtés de son épouse, Marguerite de Brabant (morte en 1380), en la collégiale Saint-Pierre de Lille le . Le tombeau, fait d'airain doré, se trouvait dans la chapelle Notre-Dame de la Treille. Marguerite III de Flandre, fille des défunts, viendra les rejoindre après sa mort survenue le à Arras.

Le tombeau de Louis de Male, avec ses trois gisants, était visible dans la collégiale Saint-Pierre de Lille jusqu'à la Révolution française. Celle-ci sera complètement détruite en 1806 mais, par chance, le tombeau échappa aux destructions révolutionnaires et fut transporté dans l'ancien hôtel de ville de Lille. Il disparut néanmoins vers 1830. Aubin-Louis Millin décrit le tombeau, parmi d'autres, dans le tome V des Antiquités nationales[2], publié en 1799.

Ascendance

Ascendance de Louis II de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Guillaume II de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
16. Gui de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Marguerite de Constantinople
 
 
 
 
 
 
 
8. Robert III de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Robert VII de Béthune (en)
 
 
 
 
 
 
 
17. Mahaut de Béthune
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Élisabeth de Morialmé
 
 
 
 
 
 
 
4. Louis Ier de Nevers
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Hugues IV de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
18. Eudes de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Yolande de Dreux
 
 
 
 
 
 
 
9. Yolande de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Archambaud IX de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
19. Mathilde II de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Yolande de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
2. Louis Ier de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Hugues II de Rethel
 
 
 
 
 
 
 
20. Manassès V de Rethel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Félicité de Broyes
 
 
 
 
 
 
 
10. Hugues IV de Rethel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Gérard II d'Écry
 
 
 
 
 
 
 
21. Élisabeth d'Écry
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Félicité
 
 
 
 
 
 
 
5. Jeanne de Rethel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Henri IV de Grandpré
 
 
 
 
 
 
 
22. Henri V de Grandpré
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Marie de Garlande
 
 
 
 
 
 
 
11. Isabelle de Grandpré
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Érard de Brienne-Ramerupt
 
 
 
 
 
 
 
23. Isabeau de Brienne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Philippa de Champagne
 
 
 
 
 
 
 
1. Louis II de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Louis IX de France
 
 
 
 
 
 
 
24. Philippe III de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Marguerite de Provence
 
 
 
 
 
 
 
12. Philippe IV de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Jacques Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
25. Isabelle d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Yolande de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
6. Philippe V de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Thibaut Ier de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
26. Henri Ier de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Marguerite de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
13. Jeanne Ire de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Robert Ier d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
27. Blanche d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Mathilde de Brabant
 
 
 
 
 
 
 
3. Marguerite Ire de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Jean Ier de Chalon
 
 
 
 
 
 
 
28. Hugues de Chalon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Mahaut de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
14. Othon IV de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Othon II de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
29. Alix de Méranie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Béatrice II de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
7. Jeanne II de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Robert Ier d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
30. Robert II d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Mathilde de Brabant
 
 
 
 
 
 
 
15. Mahaut d'Artois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Pierre de Courtenay
 
 
 
 
 
 
 
31. Amicie de Courtenay
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Perrenelle de Joigny
 
 
 
 
 
 
 

Postérité

De son mariage avec Marguerite de Brabant (), fille de Jean III de Brabant et de Marie d'Évreux, il n'eut qu'une fille :

Enfants naturels

Louis de Male n'était pas un exemple de fidélité conjugale. Il a eu de nombreux enfants illégitimes. Les historiens en ont dénombré au moins dix-huit.

  • Louis, dit de Haze, épousa une fille de la maison Landas. Il est tué le en Bulgarie à la bataille de Nicopolis, menée (et perdue) par le jeune duc Jean sans Peur.
  • Louis de Flandre dit Le Frison, seigneur de Woestyne, marié à Maria van Gistel, fondatrice de la maison de Praet, fut tué dans la même bataille.
  • Jean de Flandre dit Sans Terre, marié à Wilhelmina van Nevele, fondatrice de la maison Drinkam, est décédé le même jour que ses deux frères.
  • Marguerite de Flandre épouse un seigneur de Wavrin. Lors de son mariage, elle a reçu une rente de 700 livres Parisis de Louis de Male.
  • Marguerite de Flandre devient abbesse de l'abbaye de Petegem. Elle était dotée d'une pension de 75 livres.
  • Pierre de Flandre, mort jeune le , fut enterré avec les dominicains à Gand.
  • Robert de Flandre était doté des seigneuries d'Elverdinge et de Vlamertinge. Il a épousé Anastasia d'Oultre, vicomtesse d'Ypres, faisant de lui le vicomte d'Ypres. Le mariage eut lieu à Ypres le , en présence du comte de Charolais, futur duc Philippe le Bon, qui à l'époque ignorait encore que son père, Jean sans Peur, était décédé deux jours plus tôt, assassiné.
  • Victor de Flandre a été engendré par le comte avec Margaretha Haelshuuts, la seule mère des enfants bâtards connue par son nom. Il devint seigneur d'Ursel et de Wissegem et épousa Jeanne de Gavre (elle épousera en secondes noces Simon VIII de Lalaing le ). Il était amiral de la flotte et capitaine de Biervliet. En 1400, il était l'un des chefs de la flotte de Jean sans Peur et fut (temporairement) condamné à l'exil par les « quatre membres » du comté de Flandre. Lui aussi a eu deux enfants bâtards et sa mère leur a fait des dons en 1427 et 1441 respectivement.
  • Marguerite de Flandre († 1415), épousa successivement Florent van Maldegem († 1374), Hector van Vuurhoute et Zeger van Gent.
  • Jeanne de Flandre († après 1420) a épousé Théodoric, seigneur de Hondschote.
  • Béatrice de Flandre a épousé Robrecht de Maarschalk, chambellan du comte de Flandre. Il était l'un des témoins lors de la signature du testament de Louis de Male.
  • Catherine de Flandre, mariée en 1390.
  • Catherine de Flandre, religieuse au monastère de Thieuloye près d'Arras.

Il s'agissait donc de treize enfants bâtards connus par leur nom. Les registres datant de 1384 et plus tard montrent qu'il y en avait plus, sans que leurs noms soient connus. Cette année-là, le jonkheer Nicolaas Bonin fit l'inventaire du mobilier qui se trouvait au château de Gosnay au moment où Louis de Male est mort à Saint-Omer. Il a été mentionné que le château comprenait onze jeunes enfants bâtards du comte (quatre garçons, sept filles) qui étaient sous la garde d'Elisabeth de Lichtervelde. Quelques-uns d'entre eux sont peut-être les plus jeunes de ceux mentionnés ci-dessus, mais il y en avait plusieurs qui étaient différents et dont les noms pourraient être trouvés dans certains documents.

Louis de Male était préoccupé par l'éducation et le mariage ou le placement de ses enfants bâtards et beaucoup d'entre eux ont atteint un rang élevé parmi les nobles flamands. Sa fille légitime et les ducs de Bourgogne s'occupaient également de ces parents illégitimes, qui étaient eux aussi de fidèles serviteurs des ducs.

Il eut une fille bâtarde nommée Chrétienne, mariée à Renaud de Sercey, chevalier[3].

Notes et références

Notes

  1. Marguerite III, la fille unique du Louis de Maele a été auparavant unie avec Philippe de Rouvres, Duc de Bourgogne, lequel est mort le de la peste[1].
  2. Cette union a été célébrée le dans l'église Saint-Bavon, à Gand[1].

Références

  • (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Lodewijk van Male » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Joseph Calmette, « IV - Philippe le Hardi : le politique. », dans Joseph Calmette, Les grands ducs de Bourgogne., Albin Michel, , 396 p., pages 51 à 64.
  2. Aubin-Louis Millin, Antiquités nationales ou recueil de monuments pour servir l'histoire de l'Empire, tels que tombeaux, inscription, Drouhin, (lire en ligne).
  3. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la Chambre des comptes de Bourgogne, Dijon, 1773 - 1792, 1400 p. (lire en ligne), Volume 28, page 195, vue 202.

Sources et bibliographie

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Grove Art Online
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biografisch Portaal van Nederland
    • Britannica
    • Brockhaus
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    • GND
    • Pays-Bas
    • Vatican
    • WorldCat
  • Edward Le Glay, Histoire des comtes de Flandre jusqu'à l'avènement de la Maison de Bourgogne, Comptoir des Imprimeurs-unis, Paris, MDCCCXLIII.
  • Georges-Henri Dumont, Histoire de la Belgique, Histoire/Le Cri, Bruxelles 1977 (ISBN 2-87106-182-3).
  • Cécile et José Douxchamps, Nos dynastes médiévaux, Wepion-Namur 1996, José Douxchamps, éditeur (ISBN 2-9600078-1-6).
  • Henri Platelle et Denis Clauzel, Histoire des provinces françaises du Nord, 2. Des principautés à l'empire de Charles Quint (900-1519), Westhoek-Éditions Éditions des Beffrois, 1989 (ISBN 2-87789-004-X).
  • Bertrand Schnerb, L'État bourguignon, Éditions Tempus, 1999.
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