Guy de la Bourdonnaye

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Guy de la Bourdonnaye
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Biographie
Décès
Père
Alphonse de La Bourdonnaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Blason

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Guy de La Bourdonnaye (1925-1945) est un jeune résistant français, qui est mort à Mauthausen en .

Biographie

Le contexte familial

Guy Marie Esprit de La Bourdonnaye appartient à la famille de La Bourdonnaye. Il naît le dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2].

Il est le fils d'Alphonse et d’Élisabeth de La Bourdonnaye qui auront 6 enfants : Bertranne, Geoffroy, Nicole, Oriane, Guy et Alain[3].

Elisabeth de La Bourdonnaye, divorcée avant la guerre, participe avec son compagnon, Robert Debré, au Réseau du Musée de l'Homme. Elle est incarcérée à la prison du Cherche-Midi et est condamnée à 6 mois de prison[4].

Bertranne cache dans son appartement des aviateurs anglais et américains. Nicole seconde son mari, Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès, dans ses activités de Résistance dans l'Ain puis dans la Drôme. Oriane est agent de liaison au sein d'un réseau à Paris. Guy tente de rejoindre son frère Geoffroy en Angleterre et est déporté à Mauthausen.

L'appel de la Résistance

Au début de 1942, Élisabeth de La Bourdonnaye participe à la création de filières pour soustraire des enfants juifs aux rafles. Guy apprend à maquiller les cartes d'identité de ces enfants. En , Guy rejoint sa sœur Nicole à Hotonnes (Ain) où son beau-frère, Jean-Pierre de Lassus Saint-Geniès, dirige une société de bûcheronnage qui est en réalité le point de ralliement de tous ceux qui veulent se soustraire aux recherche des Allemands. Mais Guy souhaite rejoindre l'Angleterre, comme l'a fait son frère Geoffroy de La Bourdonnaye[4].

L'arrestation de Guy

En , Guy est arrêté à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) alors qu'il tente de franchir la frontière. Il est transféré à la forteresse de Perpignan. Sa mère se rend sur sa place et tente d'obtenir, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge, sa libération. Il est ensuite envoyé à Compiègne. En , Guy est déporté à Buchenwald (convoi I.172)[1], puis le à Mauthausen.

La mort de Guy à Mauthausen

Guy est affecté au camp de Melk et participe à la construction de galeries souterraines. Il meurt le , à 19 ans[1]. Le registre officiel de Mauthausen indique qu'il est mort d'une pneumonie[5], tandis que Jacques Courseaux, son compagnon de déportation indique qu'il est mort d'une dysenterie.

Distinctions

Décorations

Hommages

Le nom de Guy de la Bourdonnaye figure sur le Monument aux Morts de Chantérac (Dordogne) ainsi que sur une stèle au Calvaire de Praz Coutant au Plateau d'Assy[7], commune de Passy (Haute-Savoie).

Reconnaissance

Par arrêté du secrétaire d'État aux anciens combattants et victimes de guerre en date du , il est décidé d'apposer la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès de plusieurs déportés dont Guy de la Bourdonnaye[8].

Bibliographie

En , son neveu, Geoffroy de Lassus, publie le récit de la vie de Guy et de Geoffroy de la Bourdonnaye[9].

Notes et références

  1. a b et c Fondation pour la mémoire de la déportation, « Liste du convoi I.172 » (consulté le )
  2. a et b Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Guy Marie Esprit de La Bourdonnaye » (consulté le )
  3. Marie Esprit Alphonse (La Bourdonnaye) de La Bourdonnaye (1887 - 1966), wikitree.com
  4. a et b Archives nationales, Fonds Elisabeth de la Bourdonnaye.
  5. Lettre de Jacques Courseaux à Elisabeth de la Bourdonnaye du 1er juin 1945 - Archives familiales.
  6. Journal officiel du 17 février 1948
  7. « Calvaire de Praz-Coutant, 1945 « Culture, Histoire et Patrimoine de Passy », sur www.histoire-passy-montblanc.fr (consulté le ).
  8. Journal officiel du 27 mars 1992.
  9. par Geoffroy de Lassus, Deux frères, un même engagement - le récit de la vie de Geoffroy et Guy de la Bourdonnaye, morts pour la France en 1945, , 52 p. (lire en ligne)
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