Bad trip

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bad trip (homonymie).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Le bad trip (« mauvais voyage », « mauvais délire ») est une mauvaise expérience liée à la prise de drogues hallucinogènes. Il correspond à une intoxication aiguë. Il peut survenir dès le début de la « montée » — lorsque les effets de la drogue commencent à se manifester — ou plusieurs heures après avoir pris la drogue ; il peut s'installer et accompagner la totalité de la durée des effets ou évoluer vers un « mauvais voyage ».

Causes

Le bad trip est déclenché par la consommation de la substance, bien qu'il soit nettement influencé par l'état psychologique, le contexte, la quantité ou la qualité du produit. Timothy Leary tend à dire que ces mauvaises expériences ne sont pas aussi fréquentes qu'il y paraît d'après les témoignages, et qu'elles sont principalement générées par un environnement inadéquat où l'expérimentateur ne se sent pas suffisamment en sécurité, ou bien par une crise d'hypoglycémie si l'usager oublie de s'alimenter.

Symptômes

Il peut se caractériser par une forte montée d'angoisse, par des crises de phobie, une paranoïa, une crise de panique ou une psychose.
L'état de bad trip est censé avoir une certaine durée, et diffère en cela de périodes plus courtes où l'usager peut ressentir quelques instants une grande gêne, angoisse ou paranoïa, sans pour cela que la totalité de son expérience soit perçue comme désagréable.

Dans la panique éventuellement générée par son état, l'usager peut devenir violent envers lui-même ou envers autrui[1].

Il peut se manifester par des hallucinations visuelles ou auditives, un défaut de perception de la réalité, un jugement altéré... qui, s'ils sont recherchés par les usagers d'hallucinogènes, peuvent être déstabilisants, angoissants ou trop intenses.

Au niveau du comportement, le bad trip peut se caractériser par une désorganisation comportementale et une agitation psychomotrice. Au niveau physique par des nausées, vomissements, des tremblements, des sueurs, une augmentation soudaine du rythme cardiaque, une pâleur, la salive extrêmement pâteuse, des palpitations, etc.

Dans la plupart des cas, les symptômes s'estompent avec les effets du produit. Le fait d'être accompagné par une personne prévenante et plus expérimentée, ou ayant des bases de psychologie peut être d'une grande aide pour surmonter un moment difficile.

Dans certains cas rares, l'expérience se révèle suffisamment traumatisante pour engendrer des troubles durables regroupés sous le nom de « syndrome post-hallucinatoire persistant » : angoisses, phobies, état confusionnel, dépression ou bouffées délirantes aiguës.

En général, le traitement médical d'un bad trip consiste en l'administration de sédatif, majoritairement des benzodiazépines ou des neuroleptiques.

Extension de l'acception du terme

L'usage de la locution bad trip tend à se généraliser dans le langage familier pour désigner un « mauvais délire ». Certaines expressions telles que bad tripper ou bien badder apparaissent pour désigner quelqu'un dans un « mauvais délire » ou pour désigner le fait d'y entrer.

Note

  1. Marie-José Auderset, Jean-Blaise Held, Jean-François Bloch-Lainé, Héroïne, cocaïne... voyage interdit, Paris, De La Martinière, coll. « Hydrogène », , 109 p. (ISBN 2-7324-2712-8)

Voir aussi

v · m
(F00-F09) Troubles mentaux organiques, y compris les troubles symptomatiques
Démence
Autres
(F10-F19) Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psycho-actives
(F20-F29) Schizophrénie, schizotype et délire
(F30-F39) Troubles de l'humeur
(F40-F48) Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes
Troubles anxieux
Stress et adaptation
Trouble somatoforme
Troubles dissociatifs (de conversion)
Autres
(F50-F59) Comportements associés à des perturbations physiologiques et à des facteurs physiques
Troubles des conduites alimentaires
Troubles du sommeil non organiques
Dysfonctionnement sexuel
Autres
(F60-F69) Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte
Trouble de la personnalité
Identité et préférence sexuelle
Autres
(F70-F99) Troubles mentaux diagnostiqués à l'enfance
(F70-F79)
Retard mental
  • Léger (QI de 50 à 69)
  • Moyen (QI de 35 à 49)
  • Grave (QI de 20 à 34)
  • Profond (QI au-dessous de 20)
(F80-F89)
Troubles du développement
(F90-F98)
Troubles émotionnels et du comportement
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la pharmacie
  • icône décorative Portail sur les psychotropes